Réalité ou laisser-paraître?
Le monde qui nous entoure nous voit comme ce que l'on veut qu'il voie...sauf quand nos réactions instinctives, nos excès de sentiments,ou nos phrases prononcées trop vite dépassent la maîtrise de soi que chacun apprend à faire, parce que l'on vit en société...,que l'on a peur d'être jugé...et que l'on a pas forcément envie de montrer notre "intérieur" a n'importe quel quidam...
L'erreur que pourrai engendrer ce petit inconvénient de la vie sur terre serait de confondre "paraître" et "être" auquel cas le "je veux être" remplacerai totalement le "je suis"...jusqu'à oublier ce dernier totalement...
Dans l'absolu si on devient ce que l'on veux devenir, parvenant a donner l'image que l'on veut donner; sans se soucier de ce que l'on est, cela pourrai donner une impression de domination de soi agréable..plaisante...voire incroyable...mais dangereuse, surtout si ce minime changement s'effectue durant la période de l'enfance: la période d'apprentissage, la période de conditionnement a être comme tout le monde mais en mieux...
Alors le jour ou l'on s'apperçoit de cette méprise...on redécouvre tous ses sentiments propres...tous ceux que l'on a pas osé ressentir...tous ceux qui font infiniment mal, et que l'on doit apprivoiser pour vivre...tous ce que l'on est vraiment malgré nous... Mais on retrouve tout ça d'un coup, d'un grand coup violent...ensuite, après le choc, on cherche ce qui nous a pousser à faire cette erreur, et là aussi ça fait mal...
A partir de là commence une longue période de questionnement, de doute et d'incertitude...Une multitude de pensées qui prennent toute la tête et qui ne laissent plus assez de place pour emmagasiner tout ce qu'on nous demande de savoir, d'apprendre...Personne ne comprend pourquoi on est passé de "bonne éleve" à "éleve plutôt très moyenne"...pour ne pas dire "éleve ne fournissant aucun effort"...normal.Sauf qu'ayant déja la capacité incroyable de s'en vouloir pour la moindre des choses qui nous arrive, ou qui arrive a tous les autres sans que l'on ait pu faire quoi que ce soit d'"arrangeant",on ne peut que s'en vouloir encore plus parce que l'on déçoit tout le monde...surtout ceux qu'on aime et ceux pour qui on s'est oublié entièrement...
Viens une autre phase alors: le "je m'en veux" devient "je ne serais jamais à la hauteur" puis "je me déteste" grande déception_idées très très noires_paraître toujours joyeux_sentiments contradictoires typique de l'adolescence_perdue dans un monde complétement nouveau_tout bouge et évolue...alors qu'on subi sa vie sans la vivre_plus envie de sortir_plus envie de rien...
C'est alors que la réflexion sur soi meme est indispensable...voire vitale...oui on a le droit de penser au suicide...mais non, ce ne sera jamais une solution. C'est juste la preuve que l'on a besoin d'aide ou d'évolution dans son esprit.Pourquoi es ce que l'on se sent si coupable?ou plutôt "suis-je vraiment coupable?" réponse: non. Alors pourquoi cette culpabilité? tout ce qui me décoit venant des autres est reporté sur moi même:conclusion: "il faut que j'arrête de me détruire"..."et que j'accepte que les autres peuvent être en tort aussi"..."surtout elle"..."même si elle n'a rien a se reprocher et que ses réactions ont été normales..." Mais pour être franche...tout ça , ça prend des is et l'aide des amis est vraiment la bienvenue: celui qui dit "mais c'est pas possible qu'elle te dise ça??!!non mais pour qui elle se prend??"chamboule toute ta tête...
Tellement de sentiments à éclaircir, que des nouveaux ne peuvent absolument pas rentrer dans ce cerveau, dommage... Sentiment de passer à coté de beaucoup de choses surtout a cet âge la.
Mais c'était nécessaire.Maintenant ça va mieux... ***